Présentation : Le Livarot tient son patronyme de la petite commune du même nom, proche de Lisieux et qui autrefois, abritait un des plus gros marchés régionaux. Reconnu AOC en 1975, son aire de production, relativement restreinte, couvre essentiellement le Calvados ainsi que quelques communes de l’Orne et de l’Eure.
Histoire : Le Livarot naquit à la fin du Moyen Age, dans le pays d´Auge. On l´ appelait comme les autres fromages normands « Angelot ». C'était un fromage de fabrication fermière. Il ressemblait aux autres fromages de la région. C´est plus tard que le Livarot prit le nom de la petite ville de Livarot, située près de Lisieux, qui abritait un des plus gros marchés régionaux où se vendaient ces fromages. Le livarot avait un taux de matières grasses de 10 à 15% .L´utilisation des laiches „plantes aquatiques“ datent de cette période pour lui assuré une bonne tenue à ce fromage maigre. Plus tard au milieu du XXème siècle son taux de matières grasses va s'élever. C'est à cause des cinq lanières de roseaux faisant pensée au grade de colonel qu´on lui donna ce surnom.
Affinage : Sa croûte est de couleur orangée à rougeâtre, elle doit être légèrement humide (morgée), collante ("poisseuse") au toucher. Sa pâte est souple et son odeur est prononcé.
Sa pâte légèrement salée possède une saveur puissante
Accompagnements : Cidre ou Calvados ?... Il va falloir se décider.
Vagabondage fromager : « Les livarots, teintés de rouge, terribles à la gorge comme une vapeur de soufre… » (Emile Zola – Le ventre de Paris)